Un portrait de Marie Curie par l’artiste polonaise Alicja Snoch-Pawłowska


Ce portrait est représentatif de l’engouement national polonais pour la scientifique Marie Sklodowska Curie.

© Sacha Lenormand / Musée Curie

Alicja Snoch-Pawłowska (Polonaise),
MARIA, 2017,
Montage numérique imprimé sur papier, 16x16 cm,
Service des Ressources historiques du Musée Curie

© H. J. Whitlock&Sons / Musée Curie (coll. ACJC) MCP2330

Marie Curie en 1913

© Sacha Lenormand / Musée Curie

Alicja Snoch-Pawłowska (Polonaise),
MARIA, 2017,
Montage numérique imprimé sur papier, 16x16 cm,
Service des Ressources historiques du Musée Curie

© Sacha Lenormand / Musée Curie

Détail des représentations atomiques,
du polonium (gauche) et du radium (droite)

L’artiste polonaise Alicja Snoch-Pawłowska (1969- ) est doyenne de la Faculté des Arts de l’Université Marie Sklodowska Curie de Lublin. Elle a réalisé cette œuvre dans les teintes du noir et du doré en 2017. Pour cela, elle a utilisé une des photos les plus connues de Marie Curie, prise en 1913. Ce tableau est un portrait stylisé de la scientifique, présentant des ornementations circulaires ainsi que la signature de Marie Sklodowska Curie. Ces ornementations sont en fait une représentation des atomes de radium et de polonium, faisant discrètement référence aux atomes radioactifs découverts par la physicienne et son mari Pierre. La mention « E/A », inscrite en bas du tableau, signifie « Electronic Arts », ce qui indique donc qu’il s’agit d’un montage numérique qui a été imprimé.

Cette œuvre, titrée « MARIA », a été créée à l’occasion de l’anniversaire des 150 ans de la naissance de Marie Curie. Pour cet évènement une cérémonie a eu lieu à la Faculté des arts de Lublin, lors de laquelle Snoch-Pawłowska a offert son œuvre aux petits enfants de Marie Curie, les Joliot et Langevin, qui l’ont eux-mêmes offerte aux ressources historiques du Musée Curie. Dans ce contexte, il s’agit d’un portrait assez sobre. En effet, le noir et le doré sont des couleurs classiques pour les portraits officiels. Il s’agit ici d’un hommage rendu à la physicienne polonaise, par une artiste de son pays d’origine.

Texte de Anaïs Ferreira
en collaboration avec le Musée Curie