Voyage dans les laboratoires d'hier
Ces photos, prises dans des laboratoires de l'ancien Institut du Radium à l’époque de Marie Curie, de Irène et Frédéric Joliot-Curie et de Claudius Regaud, offrent une immersion visuelle dans «l’univers des paillasses», le quotidien des chercheurs, des équipements et des instruments scientifiques… Poussez la porte des laboratoires d'autrefois...
Ces photos, prises dans des laboratoires de l'ancien Institut du Radium à l’époque de Marie Curie, de Irène et Frédéric Joliot-Curie et de Claudius Regaud, offrent une immersion visuelle dans «l’univers des paillasses», le quotidien des chercheurs, des équipements et des instruments scientifiques… Poussez la porte des laboratoires d'autrefois...
Dans les laboratoires de chimie
Certaines de ces photos ont été publiées dans le magazine "la science et la vie" de 1921, dans un article sur "L'Institut du Radium, centre d'étude et de préparation de la mystérieuse substance". Dans les laboratoires de chimie de l’Institut du Radium s’effectuaient les opérations longues et délicates, les fractionnements et cristallisations répétées que nécessitaient la préparation des substances radioactives : radium, polonium, actinium, uranium, thorium, etc.
Sur la première photo on voit Sonia Cotelle, chimiste, collaboratrice de Marie Curie, qui surveille l’appareil distillatoire (au centre de la photographie) dans lequel se purifie le nitrate d’urane. La chimiste insère entre deux disques métalliques quelques milligrammes de polonium.
Sur la deuxième photo, dans un autre coin du laboratoire, sous une hotte, Sonia Cotelle fait chauffer au bain-marie une solution de baryum radifère.
Sur la première photo on voit Sonia Cotelle, chimiste, collaboratrice de Marie Curie, qui surveille l’appareil distillatoire (au centre de la photographie) dans lequel se purifie le nitrate d’urane. La chimiste insère entre deux disques métalliques quelques milligrammes de polonium.
Sur la deuxième photo, dans un autre coin du laboratoire, sous une hotte, Sonia Cotelle fait chauffer au bain-marie une solution de baryum radifère.
Port-folio
Irène Curie dans la salle de chimie du Laboratoire Curie. [1921]
Marie Curie mesurant la radioactivité à l’Institut du Radium. [Vers 1923]
Marie Curie et sa fille Irène à l’Institut du Radium. [1921]
Irène Joliot-Curie dans son laboratoire de chimie à l’Institut du Radium. [1946]
Frédéric et Irène Joliot-Curie dans le laboratoire de physique. [1934]
Marie Curie et sa fille Irène mesurant la radioactivité à l’Institut du Radium. [1922]
Irène et Frédéric Joliot-Curie au Laboratoire Curie de l’Institut du Radium. [1935]
Irène Joliot-Curie au Laboratoire Curie de l’Institut du Radium. [1930]
Irène Curie dans son laboratoire de chimie à l’Institut du Radium. [1946]
Claudius Regaud dans le pavillon Pasteur de l’Institut du Radium. [Vers 1930]
André Regnier dans la chambre de röntgenthérapie expérimentale au sous-sol du Pavillon Pasteur de l’Institut du Radium. [Années 1930]
Maurice Dlongoch dans la salle des mesures du Laboratoire Curie. [Vers 1950]
IBhaskar Gangadhar Gokhale à l’Institut du Radium manipulant un appareil à rayons X. [Vers 1946]
Fernand Holweck, physicien, à l’Institut du Radium. [Vers 1924]
Fernand Holweck dans son laboratoire du pavillon Curie à l’Institut du Radium. [1936]
I
R. Walen devant l’appareillage pour l’extraction du radon. [Vers 1939] |
Laboratoire Léonard Rosenthal dans le Pavillon Pasteur, créé en 1927 pour l’étude des facteurs héréditaires dans la genèse des cancers chez la souris. [1927]
Laboratoire du pavillon Trouillet Rossignol de l’Institut du Radium. [1930]
Sonia Cotelle dans le service des mesures à l’Institut du Radium. [1935]
Salle de physique au premier étage du pavillon Curie de l’Institut du Radium, [Mars 1922]
Catherine Chamié et Sonia Cotelle dans la salle des mesures des chimistes du Laboratoire Curie à l’Institut du Radium. [Mars 1922]
Salle de physique au premier étage du pavillon Curie de l’Institut du Radium, [Mars 1922]
Renée Galabert, physicienne à l’Institut du Radium, manipulant un calorimètre. [Mars 1922]
Sonia Cotelle au sous-sol du petit pavillon de l’Institut du Radium dans le service des mesures de la condensation de l’émanation. [Mars 1922]
Sonia Cotelle dans le laboratoire de chimie à l’Institut du Radium. [1921]
Sonia Cotelle, chimiste, à l’Institut du Radium. [1921]
Salle de chimie de l’Institut du Radium. [1921]
La salle pour la préparation du radon
La photo ci-contre, a été prise dans la salle de l’extraction de l’émanation du radium (gaz radon) en 1925. Le journaliste de "la Science et la vie" la décrivait comme "la salle la plus extraordinaire de l'Institut du Radium !" A gauche en entrant, se trouvait une armoire aux parois blindées de plomb, raconte-t-il, dans laquelle on conservait les composés de radium. Ces inestimables substances étaient ainsi jalousement abritées, car elles représentaient "près d’un million d’une solution radifère qui remplirait à peine le creux d’une petite coupelle !" s'extasie-t-il encore.
L’opérateur se tient devant la jauge en verre servant à mesurer la pression des gaz à l’intérieur de la fiole à émanation et il en suit les variations au cours du remplissage des ampoules.
Le service d'étalonnage des ampoules radioactives
Savants et médecins se servaient de tubes radioactifs soit pour des expériences soit pour des applications médicales. Ils avaient besoin de connaître en valeur absolue la quantité de radium contenue dans chaque tube. Pour effectuer ces mesures, on utilisait la Méthode Curie qui nécessitait l’emploi d’un condensateur à plateaux sur lequel on posait l’ampoule de radium (tout à droite sur la photo). Sur cette photo, on voit un opérateur mesurant la quantité de radium renfermée dans des ampoules (l'instrument à sa droite est un quartz piezo-électrique).